Mascaria
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 Organisation politique des états Mascariens

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Lyn
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MessageSujet: Organisation politique des états Mascariens   Organisation politique des états Mascariens EmptyMer 31 Juil - 16:27

Organisation politique


Ce sujet décrit les différentes organisations politiques en place à Mascaria. Il y en a quatre principales, décrites assez largement, et ayant la volonté de donner des informations précises et assez larges de leurs caractéristiques. Deux autres sont succinctement abordés, et relatent la structure politique des Sirènes et des Naratorïas, deux races mineures de Mascaria. Pour toutes informations supplémentaires et éventuelles concernant l'organisation politique des états de Mascaria, veuillez envoyer un MP aux administrateurs qui vous répondront dans les plus brefs délais. Bien que soit ici décrit au mieux leur fonctionnement, il est toujours possible que ce ne soit pas suffisamment explicite, ou manque de précisions. Auquel cas, le Staff s'emploiera à parfaire le sujet.

Empire Maésien


La Maésie est un empire. Il est, en tant que tel gouverné par un empereur et une impératrice. Toutefois, et c’est là l’une des caractéristiques du pouvoir politique maésien : il est partagé également entre l’empereur et l’impératrice, sa femme, qu’il a choisie entre toutes les prétendantes au trône afin d’accomplir cette mission. Ainsi, les mariages impériaux sont exceptionnellement des mariages d’amour et sont le fruit de longues considérations politiques envisageant les enjeux politique d’une alliance. Cependant, en des temps particulièrement fastes, un empereur décide quelque fois de s’unir à celle qu’il aime et ces mariages heureux sont consignés dans les annales de l’empire comme étant parmi les plus prospères.
L’empereur et l’impératrice prennent ensemble les décisions politiques et économiques principales du pays. Ils décident de la direction générale que prend que le peuple de Maésie et veille à son expansion autant qu’à sa prospérité : ils sont considérés comme les garants du bonheur du peuple, comme les conseillers des dieux sur terre. Ainsi, tous les citoyens de l’empire leur doivent allégeance et obéissance sans restriction et jusqu’à la mort tant que les représentants divins travaillent à la bonne fortune du royaume et au bonheur de ses sujets.

Pour autant, l’empereur et l’impératrice, couple indissociable de la politique Maésienne, ne sont pas les seuls acteurs des décisions étatiques. Deux conseils viennent contrebalancer leur pouvoir presque absolu.

Le premier est le conseil des Vaknins (haute noblesse Maésienne), composé de neuf membres appelés à siéger au conseil par l’empereur pour une durée de dix ans. Ils examinent les décrets, ratifient les traités, et conseillent le couple impérial quant aux décisions à prendre lors de réunions hebdomadaires. Ils choisissent également, au nom du roi les juges de paix et les chefs de guerre envoyés dans chaque province afin de maintenir l’ordre.

Le second est le conseil des Tarkens (illustres représentant de la plèbe), composé de sept membres. Ces membres sont issus du peuple et sont élus par lui lors de gigantesques assemblées annuelles qui ont lieux dans les sept plus grandes villes du royaume. Une fois élus, les Tarkens viennent siéger à la cour de l’empereur, prenant part aux décisions importantes, et ayant pour objectif de protéger le peuple des abus de pouvoir. Pour autant, ce conseil n’a pas pour vocation d’entrer en conflit avec le pouvoir impérial : il a avant tout un rôle d’information. Les Tarkens envoient des émissaires dans tout le pays afin de récolter les avis de la population, puis en informent l’empereur et l’impératrice. Ce système permet à la cours impérial de connaître les besoins du peuple et de s’informer de son état d’esprit. Toutefois, il est arrivé plusieurs fois par le passé que des magistrats corrompus utilisent ce système afin de manipuler le peuple et ce conseil a, depuis, perdu de son prestige. En outre, le conseil des Tarkens possèdent un droit de véto exceptionnel qui leur permet, une fois l’an, d’interdire un décret ou une loi, si celle-ci est considérée comme portant préjudice au peuple. Pour cette raison, le conseil des Tarken jouit d’un pouvoir important à la cour et est craint par les puissants.

D’autres parts, les chefs de la Haute noblesse Maésienne (Vaknin) représentent également un pouvoir non négligeable au sein de l’empire. Ce sont eux qui sont en contact direct avec les populations de l’empire, prélèvent les impôts et siègent à la cour de justice. En outre ils ont sous leurs ordres de puissantes armées qui peuvent, à l’occasion, s’allier et faire pression sur la cour impériale. C’est pourquoi l’empereur et l’impératrice s’efforcent de s’attirer leurs faveurs et tentent, en les attirant à la cour, de les surveiller et de les contrôler en limitant leur pouvoir.

Pour ce faire, le couple impérial nomme des Protecteurs de l’empire à la tête de chaque comté. Ces protecteurs sont les représentants directs de l’empereur et de l’impératrice dans les provinces du royaume. Ils ont pour mission de veiller à ce que les lois soient respectées par les puissants, et de dicter les directives administratives et économiques visant au bon fonctionnement du royaume. Ils sont, en somme, le relais du pouvoir impérial auprès des populations Maésienne, afin de garantir la cohésion du peuple. Ces protecteurs sont particulièrement puissants et appréciés du peuple, car ils sont réputés être clément et altruiste. Pour autant, certains exemples de Protecteur corrompu marque les esprits de certains comtés, tel le comté D’Ashul, qui avait vu naître en son sein l’époque de la terreur d’Ishna.
La justice, quant à elle, est rendue dans des tribunaux publics où sont jugées les affaires courantes. Lorsqu’un crime politique ou un meurtre particulièrement monstrueux a été commis, les juges se réunissent avec le seigneur de la ville ou le comte, et rendent justice concomitamment et conformément aux lois de Maésie. Ces tribunaux sont cependant rares et exceptionnels. Enfin, il arrive parfois que l’empereur ou l’impératrice rendent la justice lorsque leur emploi du temps leur permet. Cela reste cependant inhabituel et cette charge est remplie par les magistrats nommés à cette fonction.


Peuple Libre


La Terre Libre n’est régie par aucune organisation politique, sinon l’accord tacite de tout un peuple de n’en pas avoir. Aucun homme ne règne sur un autre ; Aucune femme ne se soumet à un autre homme. Nul pouvoir n’organise leur société en hiérarchie ni e fixe de règle. Une seule valeur fait office de loi : Liberté.

Chaque homme Libre fait ce qu’il veut de son existence, que ce soit au sein de sa famille ou au sein de son peuple. En contrepartie, il subvient seul à ses besoins et ne réclament pas d’aide aux autres hommes Libres. Il est libre de se rendre où bon lui semble, de planter sa tente où cela lui semble le plus propice et où il se sent le mieux. Toutefois, il abandonne, en même temps qu’il acquiert la liberté, la protection de la ville, l’économie stable et prospère d’un pays, et affronte seul les difficultés de l’existence. L’homme libre ne rend de compte à personne sinon les dieux, lui-même et la mort.

En cas de conflit entre Homme Libre, les deux partis règlent souvent leurs différents l’arme à la main, lors d’un défi rituel nommé « Dratch’Lagha » au cours duquel les deux protagonistes s’affrontent avec leur arme favorite et torse nu. La plupart du temps, ces combats sont à mort, mais il arrive parfois qu’un homme se soumettent à l’autre avant la fin, et reconnaissent sa supériorité. En ce cas, le vainqueur peut exiger du vaincu ce qu’il veut, quoique ce soit, et sans restriction. C’est la seule forme de justice qui existe, quelque soit le crime commis, vol, meurtre, viol, ou quelque autre délit que ce soit, dans le royaume Libre. Il n’est ainsi pas rare de voir deux hommes ou deux femmes s’affronter au détour d’une ruelle, entourée d’un cercle de badauds et de leur famille, ou de voir, dans le creux d’un fossé, les restes d’un cadavre abattu au combat.

Toutefois, cette anarchie pose le problème de l’organisation des villes et de leur entretien. Car, s’il n’existe que deux cité dans le Royaume Libre, il n’en reste pas moins vrai que ces cités sont colossales et qu’il est difficile de concevoir comment elles peuvent encore tenir debout après tant de siècles sans gouvernement permanent à leur tête.

Pourtant, pour un homme libre, c’est une chose naturelle. Les cités sont la propriété du peuple libre tout entier. De ce fait, il est du devoir de chacun de veiller à ce qu’elles soient entretenues et modernisées devant les besoins croissant du peuple. Ainsi, chaque famille use, lors de ses venues à la ville, de ses talents, afin de maintenir celles-ci debout. Qui remonte un mur, qui répare une arcade, qui équarrie des poutres ou élève une arche selon ses moyens, et afin d’apporter au peuple Libre sa contribution aux formidables cités qui les accueillent.

Malgré tout cela, il est également vrai qu’aucune ville de cette taille ne pourrait subsister et, plus encore prospérer sans l’apport nécessaire et important de matériaux précieux, d’outils, et d’une ligne générale de construction. Ouk, autant que Maan’ la Blanche ne font pas exception à la règle. En effet, un conseil dédié à l’entretien et à l’agrandissement de la ville est régulièrement élue par l’ensemble du peuple libre lorsque le besoin s’en fait sentir. Lorsque cela se produit, des hommes libres demandent un vote sur la place publique, afin que soit décidé lors d’un conseil ce qui devra être fait. La population décide alors ou non de procéder au vote et, le cas échéant, décide de ceux qui auront l’honneur d’œuvrer pour le peuple Libre. Ce conseil, composé de cinq membres élus à la majorité absolue par un vote populaire dans l’enceinte de la ville, érige des plans qui sont ensuite exposés au peuple qui doit, ou les approuver, ou au contraire les rejeter. Lorsque ceux-ci sont approuvés, les travaux sont effectués par un groupe de travailleurs désignés, ou au frais de riches et puissants Hommes libres ayant décidé de financer le projet. En cas de rejets, le conseil doit travailler sur de nouveaux plans jusqu’à ce que ceux-ci soient acceptés.

Pareillement, en cas d’invasions ennemi (et particulièrement Maésienne), un conseil de guerre peut être nommé par l’ensemble des hommes libres désignant trois hommes particulièrement valeureux qui ont pour mission de rassembler le peuple libre sous une même bannière et de les mener au combat afin de préserver les valeurs et la liberté du peuple tout entier. Ce conseil, bien que peu fréquent, est appelé le « Tka’taj’ » et n’a jamais subi de défaite.
Quoiqu’il en soit, ce fonctionnement politique particulier fait émerger un paradoxe entre un peuple qui se veut définitivement libre et qui est obligé, pour préserver cette liberté, de recourir parfois à l’unification sous les ordres d’un conseil. Il est à noter, cependant, que ce conseil est dépendant du peuple, et qu’il n’est pas formé pour donner des ordres, mais pour proposer des solutions adéquates à des problèmes communs. C’est ce qui différencie l’anarchie Libre des royaumes autocratiques du sud et ce qui fait la grandeur d’âme et la générosité de ce peuple.

Royaume de Kneol


Terre de culte pieux, terre mystique, terre imprégnée de secrets et de magie, Kneol est tout une royauté de droit divin. Le roi détient tous les pouvoirs, qu'il détient de Mewan lui-même, dont il est comme l'héritier sur Mascaria: il est, selon la formule consacrée 'l'enfant du royaume de Mewan'.Par conséquent, son autorité est absolue, et s'étend de l'exercice de la justice, au culte de Mewan, ainsi que dans l'exercice du pouvoir politique de Kneol et la représentation diplomatique face aux autres nations. Le roi de Kneol est ainsi respecté, obéit, et vénéré.

Pour autant, le roi de Kneol n'est, dans les faits, pas l'unique détenteur du pouvoir politique. Pour des raisons évidentes, ce dernier ne peut gouverner son royaume en tout point ; il faudrait, pour cela, qu'il possède le don d'ubiquité, et la chose serait encore malaisée: il lui faut impérativement déléguer son pouvoir, et s'assurer de la bonne utilisation de celui-ci.

Pour ce faire, le roi donne une partie de ses pouvoirs à des seigneurs dont il est le suzerain, lors d'une cérémonie officielle ayant lieu à Obra et nommée ' l'Archiara ', c'est à dire 'l'investiture'. Ces seigneurs sont issus de la haute noblesse Kneolienne et forment l'élite intellectuelle et guerrière du pays: ils sont formés, dés leur plus jeune âge au combat, à la stratégie militaire, savent lire, écrire, compter et tenir des livres de compte. Ils sont donc instruits, robustes, et éduqués dans une optique martiale qui met en avant l'honneur et la noblesse. Ces seigneurs sont alors départagés par le roi. Ie Il choisit les meilleurs d'entre eux, et les nomment à la tête d'un duché, dont ils deviennent les seigneurs et maîtres, représentant du l'autorité et de la justice du roi. Ils doivent, selon la coutume, rendre la justice locale trois jours par semaine, vérifier le travail fournit par les paysans, veiller à ce que les récoltes soient bonnes, et protéger les terres des invasions extérieures. En outre, ils on pour obligation det  verser un impôt au roi en rétribution des terres qui leurs sont accordées. Du reste, ils jouissent d'un vaste château où organiser leur pouvoir, et faire installer leurs effets, ainsi qu'installer une garnison afin de sa garantir d’éventuels ennemis.

Les autres seigneurs, eux, doivent se contenter de fiefs plus petits, affiliés au duchés dirigés par les grands seigneurs. Sur ces terres, ils accomplissent le même travail: ils doivent rendre la justice, protéger les populations, verser un impôt au roi, et empêcher les jacqueries.

Mais ces seigneurs ne sont pas les seuls détenteurs du pouvoir politique. La religion de Mewan dispute à la noblesse Kneolienne les privilèges de cours et les faveurs du roi. Et l'influence des prêtres est grande dans le royaume de Kneol. Directeurs du culte, ce sont eux qui organisent les vie quotidienne des paysans, eux qui perçoivent un impôt du culte, la 'dostia', eux qui ont autorité dans leurs temples et dans leurs riches monastères voués à Mewan. Si ils n'ont pas le pouvoir judiciaire, ils ont celui des âmes; et du reste, ils sont plus riches que les nobles de cour. Leur avis est souvent demandé par le roi et a, dans son oreille, autant de crédit que la parole d'un duc. En outre, leurs monastères et leurs temples bénéficient d'une immunité particulièrequi supprime tout pouvoir des seigneurs sur ceux-ci, et ne leur donnent aucune autorité sur eux.

Enfin, le roi est entouré d'un conseil de quinze membres qu'il consulte en tout occasion et à propos de n'importe quel sujet, pourvu que ceux-ci puissent l'aiguiller sur la démarche à adopter. Ce conseil est appellé le 'Saint Conseil', et est constitué de trois membres  de la noblesse, trois prêtres, et trois représentants du peuple, ce qui donne à ce dernier une voix, certes assez faible, dansles affaires de l'état. Ces conseillers sont élus à vie lorsque l'un d'entre est est mort et ont une influence considérable sur le roi ainsi que sur le royaume car ils ont une influence direct sur lui, et peuvent le chrmer ou, à l'occasion, le manipuler. Ainsi s'équilibre les pouvoirs au sein du royaume de Kneol, premier de tous les royaumes humains à s'être dôté d'un roi et à avoir voulu conquérir le monde.


Îles d’été


Les princes ont une place particulière dans les îles d’été parce qu’ils sont à la fois proches et éloignés du peuple. Proches parce que leurs palais sont situés en plein cœur des villes qu’ils dirigent, et que ceux-ci sont accessibles à tous. Seuls une vingtaine de gardes princiers protègent ces derniers, et les princes laissent venir à eux les gens de leur peuple durant la journée, afin de discuter avec eux, d’écouter leurs plaintes et leurs désirs, et d’instaurer un lien d’humanité entre eux. Eloignés, cependant, parce que leur richesse, immense, reste innaccessible au peuple. Eloignés parce qu’ils sont entourés d’œuvre d’arts exotiques, d’armes barbares exhibées comme trophée, d’étoffes précieuses et de parfums délicats, qui tranchent avec la réalité du peuple, faite de sable chaud, de pêches, et de repas frugaux à la belle étoile sur les plage millénaire des îles d’été.

Ces princes, très appréciés du peuple, ont un pouvoir absolu sur leur île. Ils prennent seuls les décisions économiques et politiques, et ne souffrent aucune contestation, bien qu’il n‘y en ai jamais véritablement eu. Ils rendent également la justice lors de cours de justice journalière qui a lieu généralement le matin, et qui voit venir les habitants de toute l’île afin de réclamer justice. Pour autant, les princes ne sont pas tyranniques. Leurs ordres sont autoritaires, mais ils sont souvent justes, et plus encore, ils sont rares. En effet, les îliens n’aiment pas les affaires d’été, les imbroglios politiques, les problèmes de l’administration ; ils ont horreur de la guerre et des magouilles. C’est pourquoi ils n’ont pas d’armée hormis les gardes princiers, et préfèrent le commerce pacifique aux brillantes conquêtes militaires. Les changements politiques, hormis l’ajustement des impôts et des taxes commerciales sont rares et précautionneuses. Le reste des relations sont régies par les codes commerciaux et par la franche amitié que se porte à lui-même le peuple îlien.

Les princes îliens, s’ils sont seuls dépositaires du pouvoir, sont toutefois entourés de conseillers qu’ils consultent à propos de tous les sujets qui réclament réflexion et jugement. Ces conseillers sont choisis pour leur sagesse et leur expérience du pouvoir politique. Il s’agit parfois d’un magistrat Maésien exilé, d’un homme libre parti à l’aventure, ou d’un citoyen de Kneol, qu’importe, pourvu que cet homme soit avisé et habile aux manœuvres politiques. Le nombre de conseiller d’un prince varie selon les époques, les cours, et le bon plaisir des monarques. Ils sont souvent assez peu nombreux, mais sont très chers aux yeux du roi, qui leur accorde amitié et confiance.

En outre, du fait de la petitesse des territoires princiers,  les monarques n’ont pas besoin de déléguer leur pouvoir à des préfets ou des Protecteur. Ils peuvent gérer leur terre seuls et sont, qui plus est, trop heureux de l’exercer par eux-mêmes. Toutefois, les princes envoient régulièrement dans les villages de l’île des missionnaires qui ont pour but de rendre compte des problèmes des habitants, régler les conflits qui peuvent l’être sans recourir à la justice des princes, ou encore surveiller la population, et veiller à l’ordre et à la sécurité, bien que les moyens non-violent et la conciliation soient leur principaux moyens d’action.

D’ailleurs, les îliens sont d’excellents diplomates. En usant de leur influence commerciale, ils ont réussi à obtenir du Royaume de Kneol comme de l’empire Maésien l’immunité politique, en raison de leur sagesse, de leur sel, et de leurs épices qu’on ne trouve nulle part ailleurs, comme le safran ou le souffre. Toute leur stratégie se fonde sur l’utilisation de la diplomatie dont ils ont ait un art et qui atteint, chez eux, des degrés de virtuosité sans précédent chez aucun peuple. D’ailleurs, des concours de rhétoriques et de plaidoyers sont régulièrement organisés sur la place publique des villes et la place principale des villages, et que viennent écouter avec plaisir les populations locales. Ces concours sont particulièrement réputés à Mascaria et ils arrivent que des joutes soient organisées entre grandes nations. Il n’en reste pas moins que les îliens en sont presque toujours les vainqueurs.


Sirènes


Les Sirènes ne possèdent pas d'organisation politique à proprement parler. Aucune institution ne régit leur peuple, aucun gouvernement n'est vôté lors des comices et ne décident de politiques extérieurs et d'économie; Il n'y a pas de juges, pas d'orateurs, ni même de consuls, de conseilleurs royaux ou de prêtres. Les Sirènes vivent selon les traditions séculaires et mystique de leur peuple. Leurs existences sont dictées par les vents marins, les écumes fantastiques, et les interminables bains dans l'océan.
D'un accord tacite, nul ne prend de décision au nom du peuple Sirène, sinon l'ensemble de ses membres qui se réunissent lorsque les circonstance l'imposent et décident, lors d'un vote massif à main levé, de la conduite à adopter et de ses conséquences. Mais, lorsque cela ne concerne pas l'ensemble du peuple, chacun adopte la conduite qu'il désire et conduit sa vie comme bon lui semble dans le respect des traditions qui inculque le respect de tout ce qui vit, et de tout ce qui ne vit pas, ou plus, ou qui est amené à disparaître un jour.
Du reste, les sirènes vivent en petite société organisée sur quelques îles au large de l'Archipel des Pirates. Chacun y a le rôle qu'il souhaite, bien que la vie des Sirènes ne soient faites que de rires, de baignades, de pêches marines et d'adoration de la création. Pas de culture céréalière ou de cités immenses à entretenir; non, seul l'océan et les plages sauvages à aimer et à peupler de rires, de joies, de danses et de prières mystiques.


Naratorïa


Les Naratorïas forment un peuple ancien issu des origines même du monde. Leur organisation politique est particulière car elle est encore très primitive, n'ayant que peu évolué au cours des millénaires. Les Naratorïas sont organisés en un seul et massif clan, installé à la lisière du bois frémissant, à l’extrémité est de la Terre Libre. Ils ne se déplacent que peu, et uniquement à proximité de leurs terres.
Ce clan est régi par le conseil des sages composés de neuf membres et qui prend les décisions au nom du clan. Ces Sages sont d'illustres chasseurs, ou de puissants mages ayant démontré leur valeur au cours de leurs longues années de vie. Le statut de sage leur est accordé lorsqu'un d'eux meurent et doit être remplacé, en récompense de leur loyauté envers le peuple et justifié par leur prudence, leur pondération dans la conduite des affaires, et l'expérience dont ils disposent.
Ils sont intronisés lors d'une cérémonie qui a  lieu à l'équinoxe, nommée la 'Derxia', et durant laquelle le peuple Naratorïa remet au nouveau sage sa destinée, espérant qu'il saura guider son peuple vers la prospérité et l'harmonie. Le nouveau sage reçoit alors, symbole de ses nouveaux pouvoirs, une amulette d'améthyste et un bracelet d'ambre magique représentant respectivement Vaenan, le grand tout, et la fidélité à la terre des ancêtres. Puis, il doit s'immerger pendant de longues minutes dans un brasier avivé par le vent, et en ressortir indemne. Alors, soutenu par Vaenan lui-même, il devient un membre du conseil de sages.
Il obtient les pouvoirs de justice et de décision politique. Sa voix est prise en considération lorsque le conseil se réunit, et il peut exercer son autorité sur n'importe quel membre de la tribu des Naratorïa. Toutefois, si l'un d'eux estime qu'il a été lésé, ou qu'un des sages a été injuste avec lui, il peut convoquer le conseil et demander à ce que son affaire soit à nouveau examiné, non par un seul, mais par tous. De même, lors de décisions particulièrement importantes, le peuple peut être amené à donner son avis au conseil ou, plus encore, décider lui-même de son avenir si celui-ci est gravement en jeu. Les déclarations de guerre font partie de ces décisions.
Le Clan des Naratorïas est ainsi gouverné par quelques uns, dans une organisation primitive clanique qui leur permet pourtant de subsister malgré les interminables déchirements que se livrent tous les peuples au sein de Mascaria.
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