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| » Messages : 5 » Date d'inscription : 22/09/2013
Feuille de personnage Nom: Kwahu ''Waóka'' Ohanzee Âge: 28 Pouvoirs: Métamorphe
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| Sujet: En cette terre sauvage renaît la vie [Ft. Lyn] Mar 4 Mar - 4:33 | |
| La douce chaleur du soleil se faisait ressentir sur la vallée d’Adahy. À son zénith en cette première journée de printemps, la neige blanche qui s’était déposé sur les branches des arbres dénudées de leurs feuilles disparaissait furtivement. Du haut d’une branche et dans la main ouverte de notre jeune chasseur, une goute tomba. Douce et fraiche, elle annonçait le renouveau. Les premières fleurs du printemps afficheront bientôt leurs bourgeons, les oiseaux ayant quittée la vallée pour la saison froide seront sous peu de retour. La mélodie du printemps chantera à nouveau, les champs seront à nouveau préparer pour la prochaine récolte… qui n’est pas trop tôt. L’hiver fut vigoureux et long, nombreuses créatures de la vallée ont eu de la difficulté à suivre. Le village de notre cher protagoniste n’était pas ici une exception, afin que le monde puisse prospérer, afin d’assurer la survie de leur gibier malgré la faim qui s’est installé, les chasseurs ont dû modérer leur chasse. Nombreux hommes venus de loin ne comprendraient sans doute pas l’importance de la modération lors de la chasse. Pour eux, leur survie est plus importante que celle de toute autre espèce… il s’agit là d’une philosophie d’être incapable de voire plus loin que le jour présent. Ce n’est que lorsque le dernier élan sera tué que ce genre d’homme verrons que chaque vie est importante… qu’il s’agit ici d’un équilibre fragile
Le printemps et cet équilibre était avec la venue de printemps menacé. Certes la vie de la vallée allait reprendre son rythme, mais de loin nombreuses rumeurs avait su frayer leur chemin entre les arbres passer au-dessus des montagnes… naviguer les rivières avant de venir se déposer dans les oreilles des habitants du village. L’Empire Maésienne, une sombre machine de guerre ayant pour but de mettre en chaine tout homme libre, de briser leur esprits et de convertir chaque homme et femme à leur mœurs. Notre cher protagoniste a connu les horreurs de l’empire… celui-ci comme tous les autres habitants de son village a perdu des êtres cet chers à ses yeux. Voilà que le vent apportait des rumeurs de leur retour en terres libres. Depuis les premières rumeurs, nombreux il y eut nombreux débats en ce qui concerne les actions à prendre afin d’assurer la protection du village ses habitants. Une chose est certaine, pour Kwahu plier les genoux pour les Maésiens était hors de question. Certes celui-ci ne parlait pas tout haut de folles paroles, des idées d’entrer en guerre avec l’Empire… Ina l’aurait rapidement fait taire et ravaler ses paroles dignes d’un véritable imbécile sans esprit.
La guerre n’était pas dans l’impossibilité et cela Maiara, l’Ina du village le savait très bien. Toutefois en tant que sage ainée du village, elle préférait éviter un nouveau bain de sang en s’opposant à l’empire. Leur présences n’était pas le seul danger pour la vallée d’Adahy, L’hiver fut difficile pour tout habitant des terres libres des environs, nombreux clans durant la saison froide se sont fait la guerre pour un bout de terre ou du gibier.
Debout au cœur de la forêt entourant la vallée, les pieds chaleureusement protégé par ses mocassins, vêtus d’une peau d’ours, notre cher Kwahu écoutait attentivement chaque bruit. La nature lui murmurait doucement sa chanson. Au loin il pouvait entendre les pattes d’un élan piétant difficile dans la neige molle et glissante. Notre cher chasseur écoutait attentivement les bas de la bête tout en laissant la brise lui caresser le visage. Celui-ci se mit en marche une fois qu’il savait qu’elle était le meilleur chemin à prendre afin de rejoindre sa proie discrètement. Avançant sur la neige, tentant d’être aussi léger d’une plume, notre cher Kwahu son arc en main écoutait la nature alors que ses prunelles étudiaient l’horizon. Entre les arbres au loin la silhouette de l’élan se dessina. Furtivement, notre jeune homme s’approchait appuyant une flèche sur la corde de son arc. Un faux pas, l’élan releva la tête cherchant la source du bruit. Ne bougeant plus, Kwahu attendit que la bête se rassure d’elle-même qu’il n’y avait nul danger. Puis, entre deux souffle, la flèche sifflat son chant funèbre avant de pénétrer la chaire de la bête. Celle-ci ne fut pas immédiatement tuée par la flèche et tentant de se sauver. Notre cher protagoniste se mit donc à sa poursuite. Suivant le sang sur la neige blanche, celui-ci n’eut nul difficulté à retrouver la bête étendu dans la neige. Le souffle chaud de celle-ci tirait à sa fin.
Kwahu s’approcha en sortant son couteau. La fugueuse bête tenta de se relever, mais sans succès et fini par s’effondrer à nouveau. Notre jeune chasseur l’approcha, croisa le regard avant l’animal blessé. Les deux êtres ont alors uni leur esprit durant un bref moment.
«Ta mort n’est pas en vain… tu reverras les saisons lors de ta prochaine vie» Murmura Kwahu à l’élan avant de lui trancher la gorge et mettre fin à ses souffrances.
Le sang coulait sur la neige blanche alors que notre protagoniste préparait avec les branches des arbres une façon de transporter jusqu’au village la bête. Elle saura nourrir sa famille et nombreux autres membres du clan. Le temps passa et notre jeune homme fut en marche vers le village. La mélodie silencieuse de la forêt consistait du frottement de la luge improvisé sur la neige, des pas de notre personnage et des gouttes d’eau tombant des arbres. Soudain, un bruit inconnu ce fit entendre. Il ne s’agissait pas des pas d’un chasseur… ceux-ci était trop évident. Un soldat de Maésie cherchant à connaître l’état d’Adahy pour une invasion ? Cela est peu probable, le printemps est encore trop jeune pour un tel voyage… la possible d’un homme d’une autre tribu était toujours existante. Notre protagoniste laissa la bête sur place après l’avoir recouvert de neige et de branche de sapin afin de la préserver.
Celui-ci s’aventura donc vers la source des pas. Agilement, celui-ci grimpa le haut d’un arbre afin de passer de branche en branche. La neige tomba sous ses pas, le tout était glissant et périlleux, mais il s’agissait d’un risque qu’il était prêt à prendre afin de posséder l’avantage de la hauteur. Les pas se dirigeaient vers lui. Kwahu prit son couteau dans sa main droite alors que sa main gauche demeurait sur le tronc afin de l’aider à demeurer en équilibre. En silence, il attend avec patience le premier signe de l’inconnue. Il est perché tel un prédateur attendant la proie…
[HRP : Je suis navré pour ce misérable poste] |
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