Mascaria
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 Histoire générale de Mascaria

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Lyn
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MessageSujet: Histoire générale de Mascaria   Histoire générale de Mascaria EmptyDim 8 Sep - 14:33

L'histoire de Mascaria est d'une infinie complexité. Cette partie en retrace les grandes lignes et les événements particulièrement marquants. Pour autant, elle ne représente pas l'histoire complète de Mascaria, mais donne au joueur un aperçu global de l'univers dans lequel il va jouer et s'immerger. Des mythes et légendes inhérents à Mascaria serontz disponibles dans la partie concernée et permetront d'en savoir un peu plus sur son histoire et sur les mœurs et coutumes qui ont traversé ses âges.

Histoire de Mascaria



L'ère des dieux



Histoire générale de Mascaria 456519Mascaria

D'abord n'était que le Néant. Gigantesque et informe, masse infinie et pesante qui se mouvait sans fin dans le cosmos. Rien ne s'y passait jamais. Rien ne s'y mouvait, rien n'y bruissait, rien n'y exultait. Le Néant était seul, pesant et immense, et occupait tout l'espace de l'univers. Et l'ennui, le triste, le lourd ennui étreignait le Néant. Alors, Le Néant commença à se tordre en tous sens, à remuer sa gigantesque masse, à ployer ses grands anneaux gémissants. L'espace tout entier crissait sous la torsion universelle, et à force de se courber, de s'agiter en hurlant naquirent les premiers de tous les dieux.
Ils étaient six : Oël, Glae, Treor, Ulinar, Iresia et Melta. Six nouveaux-nés d'une force sans égale, aux yeux plus profonds que le Néant, et remplis de vie.
Or les dieux étaient fort beaux et irradiaient de lumière. Brutalement rejetés hors du Néant, ils se tournèrent les uns vers les autres et ils s'aimèrent tout naturellement. Oël s'accoupla à Glae, Treor choisit Irésia pour compagne, et Ulinar fut pris de passion pour Melta. Ils unirent leur mains, mêlèrent leur cheveux, s'éprirent du regard de leur amant, et firent l'amour jusqu'à en ébranler l'univers après s'être murmuré à l'oreille des mélopées d'amour et de secrets intimes. Puis, le corps fatigué, mais l'âme heureuse, ils s'endormirent dans les profondeurs du Néant où plus rien ne bougeait sinon eux-même. A leur réveil, ils partagèrent à nouveau les plaisirs de l'amour, et il en fut ainsi durant si longtemps qu'il est impossible d'en dénombrer le nombre d'années.

Mais les dieux se lassèrent du Néant. Ils voulurent s'aimer en d'autres univers, respirer d'autres effluves que celle du vide, inventer d'autres couleurs pour peupler leur pensée. Alors les dieux peuplèrent le Néant de leur imagination. Ils créèrent de vastes lits d'herbes vertes où s'allonger pour se reposer et s'unir, ainsi que de grands arbres et des forêts sous lesquels s'ombrager avec l'être aimé. Ils créèrent les océans et les rivières afin d'asperger leurs ébats et d’adoucir leur passion sous la douceur tendre de l'eau. Ils créèrent les montagnes, les roches et les métaux afin de pouvoir contempler, du haut de ces suprêmes promontoires la beauté de leur création. Puis, ils créèrent le soleil et la lune, et les quatre éléments afin de parfaire leur œuvre et d'y insérer le mouvement, source de toute vie. A la fin, cette terre immense et merveilleuse qu'ils avaient fabriqués de leur main remplissait l'espace tout entier, et remplaçait le Néant. Les dieux la nommèrent Mascaria, c'est à dire 'la Terre des Dieux'.
Les Dieux peuplèrent Mascaria et s'y accouplèrent. Ils s'unirent dans les vastes plaines d'Obra, au milieu des lacs cristallins ou au sommet des plus hautes montagnes. Ils s'unirent au milieu des océans en écoutant le chant des sirènes, ou au fond des bois, vénérés par les premiers clans Naratorïens. Et, de leur union chaste et divine naquirent les premiers enfants des Dieux, qui furent appelés les Daleens, c'est à dire 'Les biens-nés'.

Les Daleens grandirent et peuplèrent le vaste monde. Ils s'approprièrent les rapides impétueux, les bois profonds et les criques aux parfums délicats, enivrées de brise légère. Ils remplirent le monde de leurs cris et de leurs pas; ils prospérèrent et fabriquèrent des merveilles d'ingéniosité et de beauté. Puis, leurs enfants construisirent de grandes cités grâce à la magie qui imprégnait le monde tout entier et dont ils firent les joyaux de leur gigantesque civilisation. Ank'hor était la plus belle d'entre toutes. Là vivait les dieux avec leurs enfants en harmonie et en paix, là chantaient tout le jour des aèdes merveilleux l'indicible beauté des dieux, là des artistes peignaient des fresques gigantesques et sublimes. Mascaria était emplie d'objets finement gravés ou peints, et de gaieté et de bonheur.
Mais, au cours des siècles, les Daleens commencèrent à se jalouser les uns les autres à cause de leur force. Les cités qui, jadis, commerçaient jovialement, s'emplirent de ressentiment et de haine les unes envers les autres ; les Daleens se rassemblèrent en clans fermés et secrets dont il était difficile de connaître les motivations et dont l'attitude était hautaine et orgueilleuse. Puis, un jour, Viugaleol, une cité au sud d'Ank'hor, accusa celle-ci de lui avoir volé des marchandises et d'avoir profité de leur crédulité pour en faire commerce. Ank'hor, fière, ne répondit pas à ces accusations.

Guerre et mort des dieux

Histoire générale de Mascaria 655978Mascaria2

Alors, dans le secret de Viugaleol furent forgés, dans la haine et la colère, les toutes premières des armes. Les Daleens les imprégnèrent d'une sombre et funeste magie, et souhaitèrent qu'elles apportent la mort et la dévastation partout où elles devraient s’abattre. Puis, en proie à une ire furieuse et sombre, ils fondirent sur Ank'hor. Ainsi commença la Guerre des Dieux.
Ce fut une victoire sanglante et funèbre. Pris par surprise et sans armes, les habitants d'Ank'hor furent massacrés les uns après les autres, leur cité fut mis à sac, pillée, puis brûlée. Seuls quelques Daleens parvinrent à s'enfuir, non sans avoir avoir promis de se venger un jour et de couvrir de sang les murs de Viugaleol. Esseulés, parfois blessés ou malades, ils se réfugièrent dans des cités alliées, et préparèrent, dans l'ombre des forges rougeoyantes, leur sombre revanche.
Avec eux, ils apportèrent le récit terrible du sac de leur cité, et racontèrent à leurs frères le carnage dont ils avaient été les victimes. Horrifiés par leur sort, ils décidèrent eux aussi des prendre les armes et de venger leurs parents. Ainsi résonnèrent dans les forges le bruit des marteaux puissants et des soufflets vengeurs, au rythme de la colère de tout un peuple bafoué, et dont la rage n'avait pas de limite. A leur tour ils créèrent des instruments de morts cruels et barbares, et firent naître de leur talents des armes tranchantes et enchantées qui vibraient mortellement dans l'air  et qui étaient assoiffées de sang. Enfin, lorsqu'ils furent prêts, ils marchèrent sur Viugaleol en chantant des hymnes de guerre.
Mais la cité adverse avait été secrètement avertie du projet de leurs congénères. Aussi ses habitants étaient-il prêts, lorsqu'ils furent assiégés, et ils sortirent de leur cité l'arme à la main afin de combattre leurs frères plein de rage. La bataille dura trois jours. Trois jours où la terre devint un véritable charnier puant et mortuaire, où l'air devint le réceptacle des chairs déchirés et en décomposition, où le sang colora les fleuves de pourpre sous l'or du soleil, ou la terre s'imbiba de lui jusqu'à en devenir un immonde mélange de boue, de chair, d'armures fracassées et d'armes abandonnées, ou fichées, cruelles, dans la poitrine d'un Daleen étendu pour toujours sur le sol. A la fin, il n'était plus qu'une poignée dans chaque camp à combattre encore, ruisselant de sueur, les yeux gorgés de souffrances et d'horreurs, les muscles endoloris, tenant à peine debout. Épuisés et remplis d'un deuil éternel, ils décidèrent de faire une trêve afin d'enterrer les morts, de leur rendre hommage, puis de soigner leurs blessures et leurs âmes.
Mais la trêve fut de courte durée. De nombreux clans, alliés des rescapés d'Ank'hor, ou de la maudite Viugaleol prirent les armes à leur tour et entrèrent dans un conflit qui devait se révéler mondial.
Durant des siècles, ils s'affrontèrent sans relâche, jusqu'à ce que Mascaria ne soit plus qu'une terre de désolation, remplie de magies néfastes et du chant meurtrier des armes s'entrechoquant pour la victoire d'un seul. Alors, les dieux, envahis de tristesse et de remords décidèrent de supprimer de leur main l'existence de leurs enfants, et de mettre ainsi fin à cette guerre à laquelle il n'y avait plus d'issue. Ils rassemblèrent leur pouvoir, et affrontèrent leurs enfants. Toutefois, les dieux avaient surestimés leur force, et ils moururent en accomplissant leur tâche, bien qu'aucun Daleen ne survécut à leur assaut. Mascaria était débarrassée de la guerre millénaire des Daleens, et plus aucun dieu ne régnait. C'était la fin de l'ère des dieux.
Cependant, une légende raconte que quelques Daleens auraient survécus, endormis sur un lointain archipel et attendraient en dormant, l'heure de recouvrer leurs pouvoirs et leurs terres.

Le temps des hommes

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Alors vint le temps des hommes. Ils naquirent des entrailles de la terre de l'antique puissance des daleens. C'est pourquoi on les appelle les 'Anguryu'e', c'est à dire les fils de la cendre. Ils étaient peu nombreux, vivaient en petits clans au nord de Mascaria, et se nourrissaient grâce à la cueillette de baies et à la chasse d'animaux sauvages ; Nomades, ils vivaient dans le dénuement et la frugalité.
Mais l'esprit humain, inventif et habile, s'employa à exhumer des cendres de l'ancien monde les conditions d'une existence douce et préférable à leur vulnérabilité native. Ils bâtirent des maisons, puis des palais et des temples sur ses terres. Ils perfectionnèrent leurs outils de pierre et de bois pour en fabriquer dans du bronze ou de l'étain, puis du fer et de l'acier.
Du nord de Mascaria, certains d'entre eux émigrèrent au sud, et colonisèrent ces terres. Ils s'y établirent et luttèrent pour la domination du territoire. Les hommes forgèrent à leur tour des armes et guerroyèrent afin d'assurer leur domination sur leurs voisins ou sur les terres qu'ils convoitaient.
Cent soixante-neuf ans après la colonisation du nouveau continent par des clans primitifs était proclamé la naissance du Royaume de Kneol par Beoten de Kneol, roi parmi les rois.

Puis, en 215, des marins knéoliens découvrirent, à l'est de leur royaume, un nouveau continent qu'ils colonisèrent et auquel ils donnèrent le nom de 'Maésie'. Toutefois, ils furent repoussés un siècle plus tard, lors de la bataille pourpre, bataille durant laquelle s'illustrèrent de nombreux héros, et à laquelle participèrent les troupes ailées des princes des Îles d'été, pays fraîchement découvert et allié des Maésiens. Après un conflit de deux siècles, les Maésiens vainquirent définitivement les soldats du Royaume de Kneol à la bataille d'Obra en 345.
Près de quarante ans plus tard, en 383, l'empire Maésien fut proclamé par  le général Tao, premier des empereurs maésiens.

La race humaine dominait alors Mascaria et se divisait en quatre peuples : les hommes libres issus des cultures humaines primitives dont les terres étaient situées au nord ouest de Mascaria et dont le régime politique était un sorte d'anarchie ; les citoyens de Kneol, dont le royaume se situait au sud des terres des hommes libres et qui étaient gouvernés par un roi ; les peuples des Îles d'été, situées à l'est du Royaume de Kneol, légèrement au nord, à mi-chemin entre ce dernier, les terres des hommes libres, et l'empire maésien ; et les Maésiens, peuple gouverné par un empereur et dont l'empire était situé au sud-est des côtes knéoliennes, très au large de ces dernières. A ces peuples s'ajoutaient le peuple des Naratorïas, réfugiés en un clan unique à la lisière du bois frémissant, à l'extrême est des terres libres, et les sirènes, dont l'archipel majeur était intégré aux Îles d'été.

Apogée de l'Empire Maésien, et réveil des derniers des Daleens


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Pendant près d'un siècle encore, jusqu'en 461, ces quatre nations s'entredéchirèrent allègrement afin de savoir qui dominerait le monde. Les armes se perfectionnaient, les navires étaient plus rapides et plus puissants ; le conflit s'enlisait. Enfin, la guerre prit fin. En 455, l'Empire Maésien infligea une défaite cuisante au Royaume de Kneol lors de la bataille d'Obra, et repoussa les envahisseurs, les hommes libres. Commença une ère de paix de trois siècles dominée par l'empire. Durant ce temps là fleurirent les arts et le commerce. La puissance Maésienne dissuadant toute tentative de conflit, les peuples humains n'eurent d'autre choix que de commercer pacifiquement et de s'adonner au délice des arts et des sciences. C'est durant cette faste période nommée 'paix des quatre peuples' que se produisirent les plus grandes innovations techniques et les plus grands échanges commerciaux entre les nations. Chacune s'enrichit rapidement, et accrut son niveau de connaissances.

Malheureusement, ce temps-là devait avoir une fin malheureuse.
En 753, le Royaume de Kneol et le Peuple Libre refusèrent de payer plus d'impôt à l'empire et rompirent tout commerce avec lui suite aux 'incidents de Seor' qui avaient vu des diplomates kneoliens et des chefs libres se faire emprisonner dans les cachots maésiens. Les tensions entre le Royaume de Kneol, le Peuple Libre et l'Empire Maésien se ravivèrent. Les hommes libres recommencèrent à envoyer des navires piller les côtes maésiennes.
Puis, en 789, le Peuple Libre, aidé par le Royaume de Kneol envahit les Îles d'été. Commença alors un nouveau conflit séculaire, qui trouva sa résolution en 815, lorsque l'Empire Maésien, après avoir détruit Chest, capitale de Kneol, menaça de détruire Obra, dernière grande cité kneolienne. Défait et acculé le roi de Kneol abdique et se rend. Les hommes libres abandonnent à leur tour la guerre et acceptent le traité imposé par l'Empire maésien. Les deux peuples, soumis, doivent verser un lourd tribut de guerre à l'Empire, lui payer des impôts, et respecter la paix imposée par celui-ci. Durant quatre siècles, l'empire Maésien domina à nouveau le monde de Mascaria, malgré quelques évènements mineurs qui n'ébranlèrent pas même son pouvoir.

Pourtant, au douzième siècle après la venue des premiers hommes au royaume de Kneol, l'Empire Maésien s'affaiblit : les raids incessants des pirates affaiblissent ses troupes pourtant aguerries ; le commerce d'épices et de fruits exotiques n'est plus aussi prospère, et le prix des céréales et meilleur à Kneol qu'au sein de l'empire.

En 1213, le Royaume de Kneol réclame son indépendance, créant de nouvelles tensions avec l'Empire maésien. Puis, en 1221, après avoir armé massivement son royaume, Kneol décide, avec le Peuple Libre, de ne plus payer les taxes demandées par l'Empire qui, affaibli et instable, reste dans l'expectative pendant plus de dix ans avant de laisser le Royaume de Kneol et le Peuple libre à nouveau autonome.

Et, tandis que l'Empire Maésien se prépare à entrer en guerre contre Kneol et le Peuple Libre, des rumeurs parcourent Mascaria, affirmant que quelques Daleens se sont réveillés d'un long sommeil et qu'ils foulent à nouveau les terres de leurs pères afin de récupérer ce qu'il leur appartient. Des rumeurs plus folles encore prétendent qu'ils se sont alliés aux pirates et auraient enrôlé des hommes libres dans leur quête de pouvoir, formant une horde sanguinaire et sauvage prête à tout pour restaurer le pouvoir des Daleens. Désormais en 1240, l'Empire maésien vacille, mais tient encore bon, tandis que les Daleens s'apprêtent à envahir le monde de Mascaria. De leur côté, les Sirènes et les Naratorïas, peuple antique, frémissent dans leur demeure et prient que leur vie soit épargnée par les troubles à venir, terribles et sanglants.
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