Mascaria
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 Moeurs et coutumes

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Lyn
Lyn
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MessageSujet: Moeurs et coutumes   Moeurs et coutumes EmptyMar 27 Aoû - 19:47

Mœurs et coutumes :


Hommes libres




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Traditionnellement, les Hommes Libres forment une société d’homme, bien que la femme y jouisse d’une condition exceptionnellement libre et élevée. De fait, si les hommes sont, la plupart du temps, les chefs de famille et les chefs de guerre, certaines femmes dirigent leur famille ou leur clan d’une main de fer, et aucun homme n’y voit rien à redire. En effet, chacun est libre, au royaume des Hommes Libres, homme comme femme. Pour autant, il est tout aussi vrai qu’un univers marqué par la guerre, les affrontements incessants entre les familles influentes, le pillage et les rapines, n’est pas propice à la condition féminine, qui est souvent reléguée à la garde et à l'éducation des enfants, à l’entretien du campement, et au soin des bêtes. Malgré tout, les décisions importantes sont prises à égalité entre les hommes et les femmes.
Du reste les Hommes libres sont un peuple fier aux mœurs rudes et aux coutumes ancestrales. Au sein de leur peuple, il n’est pas question de modes raffinés, de courtoisie ou de bonnes manières ; leurs valeurs sont le respect aux dieux, la vaillance au combat et la liberté. Il n’en existe pas d’autres, chaque homme vit selon ses propres lois dans le respect des traditions. Cependant ces valeurs sont les fondements même de leur société. La liberté est la condition même de leur fierté, et exige à la fois la vaillance, l’honneur, et le respect aux anciens et aux dieux, qui placent chaque homme à égalité avec son voisin. Si un homme, ou une femme, perd d’aventure sa liberté, il préférera mourir que de continuer à vivre.
Pour autant, les Hommes libres ne sont pas de frustres barbares. En témoigne de leur art, principalement artisanal, aussi délicat que subtil qui rend compte des mentalités de ceux qui les ont fabriqués et témoignent d’une civilisation complexe et aboutie. La plupart du temps, il s’agit d’orfèvreries en en étain ou un bronze, parfois en argent ou en or, serties de pierres précieuses dont ils font des colliers, des bagues ou des bracelets. Ces objets ornent à foison le corps des guerriers, dont ils démontrent la richesse et la force et qu’ils exhibent avec fierté lors des rituels religieux, ou durant les guerres afin de conjurer le mauvais sort. Il s’agit également d’armes ou d’armures, gravées, serties de pierre, ou parfois enchantées ainsi que de toute la gamme possible d’armements dont ils disposent et qu’on peut fabriquer dans une forge. Ces armements sont particulièrement soignés car ils représentent les valeurs des hommes qui les portent, et ont souvent pour vocation de protéger leur possesseur, ou d’inspirer quelques divinités afin qu’elle le protège.
La statuaire est également assez largement développée. Il s’agit souvent de stèles en pierre grossièrement gravées, représentant les dieux ou les anciens, laissées dans des lieux considérés comme sacrés : la plupart du temps, ce sont des clairières, des rivières, ou le haut d’une colline tapissée de verdure et balayée de vent. Ces stèles ont pour but de vénérer les esprits qu’elles représentent, de célébrer une victoire, ou encore d’avertir les générations à venir des dangers de ces lieux, ou de leur caractère tragique. Leur but est rarement politique car les hommes libres n’ont, à proprement parler, pas de gouvernement.
Une autre sorte de statuaire, très répandue, existe dans la plupart des foyers libres. Ce sont de petites statuettes votives, souvent en bronze ou en bois, en or ou en argent pour les plus riches et, plus rarement encore, en ivoire ou en marbre. Elles représentent les divinités protectrices de la famille qui les possèdent, et leurs procurent protection, abondance, et gain. Elles proviennent de temps reculés, où elles ont été sculptées par les ancêtres des hommes libres qui se les sont transmises à travers les générations. Certaines sont cependant plus récentes et copient les représentations anciennes. Très peu de représentation picturale existe en ces terres, hormis quelques fresques qui ornent les murs de Mann’ la Blanche et de Ouk.
Leur architecture, quant à elle, est assez rudimentaire, hormis dans les deux points des ralliements des hommes libres Ouk et Maan’ La Blanche qui, elles, sont des trésors d’architectures. En effet, les hommes libres sont des nomades. Ils se déplacent de lieux en lieux à pieds ou à cheval, presque toujours accompagnés d’une caravane dans laquelle sont entreposés tous leurs biens. Ils dorment sous des tentes de peaux, qu’ils dressent dans des lieux paisibles où abondent la nourriture et les bêtes sauvages. Puis, lorsque leur lieu de résidence leur déplaît, ils prennent la route à nouveau. Seuls quelques rares fermes ou d’encore plus rares auberges peuplent le paysage des terres des Hommes Libres. Ces bâtiments sont construits en pierres grossières entassées les unes sur les autres et couvertes de chaume pour tout toit. Parfois, ce ne sont que de simples bâtisses de bois, abritant une famille de temps à autres, puis laissées à l’abandon afin d’être à nouveau habitées.
Il en va tout autrement d’Ouk et de Maan’ La Blanche. L’une est constituée de vastes bâtiments en pierre aux grands arcs brisés qui laissent passer un flot de lumière, et qui abrite un nombre incalculable de marchands ambulants, d’épiceries, de forges, ou de quelconques autres échoppes qui sont venus s’abriter sous les immenses arches de la cité ; en effet, aucun bâtiment n’est ceint par des cloisons ou des portes, excepté le Grand arche du conseil des sages. La ville n’est constituée que de vastes halles ouvertes aux quatre vents et qui peuvent accueillir plusieurs dizaines de milliers d’hôtes. Ces halles fourmillent en permanence d’hommes libres venus rendre visite à leur famille, s’approvisionner auprès des marchands, se fondre dans la masse innombrable et populaire, ou faire affaire durant les foires annuelles qui se déroulent à chaque équinoxe. Autour, dans la campagne rase, s’étendent des flots des voyageurs qui parcourent sans relâche les routes, et qui franchissent par centaines les épais remparts qui protègent la ville depuis des temps immémoriaux.
La seconde, Maan’ La Blanche, est bâtie à proximité du lac de Maan’, dans les Hautes-Terres, au creu d’une large et paisible plaine. Ses remparts sont hauts, ses habitants rudes et fiers. En son centre s’élève un large palais en pierre blanche veinée de rose dont l’origine est inconnue et où siège le conseil de la ville lorsque des affaires importantes requièrent l’intérêt du peuple. Autour de ce palais, en larges anneaux concentriques, s’étend la ville de Maan’, concentration hétéroclite de maisons en pierres de grès et en tuiles où vivent une dizaine de milliers d’âmes grâce au commerce et à la pêche. Maan’ la Blanche et la seule ville sédentaire de la terre des Hommes Libres et elle est l’un des piliers défensifs du peuple Libre. Si loin qu’elle soit dans les terres, elle est en effet réputée sur tous les continents comme imprenable, au même titre que Ouk. Aucun peuple n’a réussi, jusqu'aujourd’hui, à franchir ses remparts ; elle demeure inviolée, malgré les nombreuses incursions Maésiennes  jusque ses murs et on y voit toujours parader, en costume de bataille, vêtus de vêtements précieux en soie ou en lin acquis au cours de pillages, ou de fourrures, de pourpoints de cuirs et de chausses en laine, les fiers et valeureux hommes libre de ce temps.
Un peu à l’écart de chaque ville, ou jouxtant un lieu sacré s’élèvent de grands sanctuaires dans lesquels sont enterrés les corps des hommes libres morts. Un simple monticule de pierre indique leur présence, quelque soit leur rang et leurs exploits ainsi qu’une stèle gravée à leur nom et leur rendant hommage. Ils sont enterrés là, avec leurs objets intimes et une épée à la main, symbole de guerrier invaincu qui survit dans l’au-delà où il combat pour le salut des hommes au côté des dieux antiques, en chantant des hymnes de guerre et en foulant les terres éternelles.


Empire Maésien




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L’empire Maésien se caractérise par son extrême raffinement et son goût pour le luxe, la guerre, et la beauté. Rien n’arrête leur soif de gloire et de conquête, malgré la puissance de leur empire ; Les Maésiens portent en eux l’esprit séculaire du devoir, mêlé à l’orgueil d’être puissant et à la jouissance de posséder une culture évoluée.
Les Maésiens sont, avant toute chose, convaincus de leur supériorité, que leur confère, de fait, l’hégémonie de plus de cinq siècles de leur empire. Pour autant, ils ne sont pas dogmatiques, mais au contraire libre-penseurs, amoureux de l’ivresse et des choses exotiques. A Seor comme à Miria ainsi que dans tous les autres duchés Maésiens, les étrangers sont accueillis avec un mélange de fascination, d’amusement et de condescendance involontaire. Ils sont la cible de coups d’œils sans nombre et sont, d’instinct, intégrés à la culture environnante.
En effet, si les Maésiens sont fiers de leur culture, de son raffinement et de sa supériorité, les cultures étrangères leur paraissent rutilantes, bizarres et revêtent pour eux un intérêt tout particulier. Sitôt qu’une culture étrangère entre en contact avec la leur, elle fait aussitôt l’objet de tous les regards, de toutes les investigations et elle est aussitôt adoptée par les Maésiens, qui la transforment à leur guise. La culture Maésienne à ceci de particulier qu’elle est si certaine de sa force qu’elle admet et adopte toutes les autres sans distinction.
Ainsi, il n’est pas rare de voir une princesse impériale se vêtir des étoffes bariolées des îles d’été, ou une fille de paysan arborer une broche de bronze forgée chez les hommes libres achetée à un brocanteur lors d’un marché aux puces. Les vêtements, les armes, bijoux, dieux, et coutumes s’importent en Maésie sans restriction se mélangent au luxe et à la vanité des habitants de l’empire. Les cités Maésiennes sont des lieux de passage où tout ce qu’il y’a de fascinant, d’étranges ou d’exotiques vient à passer un jour ou l’autre pour être acheté ou conspué.
Pourtant, la culture Maésienne est riche et développée. Elle est la créatrice de la cartographie, de la boussole et de l’astrolabe. Ses navires sont les plus rapides et les plus sûrs et possèdent les meilleurs marins de Mascaria. Ses bibliothèques sont remplies de livres érudits sur tous les sujets, dans toutes les langues, et datant parfois de plusieurs siècles. De nombreux savants viennent de tout le continent étudier ces fameux ouvrages qui relatent les plus grandes dates de l’empire. Les forges impériales sont au demeurant réputées sur tous les continents, de même que les chantiers navals où sont fabriqués les bijoux de la flotte impériale.
Du reste, l’Empire Maésien a une architecture luxueuse et colossale. Les nobles possèdent d’immenses palais aux arcades immenses, aux fresques peintes représentant les héros Maésiens et les dieux, qui s’organisent autour d’une cour fleurie et ornée de statues de bronze, d’or, de marbre ou d’ivoire, où sont organisées de grands banquets auxquels est conviée toute la population. Les toits de tuiles vernissées rutilent sous l’éclat de la fête, ornés de gargouilles ou d’atlantes qui décorent les pignons et les gouttières et qui donnent un aperçu extraordinaire des figures héroïques Maésiennes. C’est durant ces banquets que les nobles Maésiens font démonstration du luxe et du raffinement qui sont le leur et s’affrontent dans des agapes sans fin que partage le peuple et dont se réjouit l’empire tout entier.
Les femmes se parent de leurs plus beaux vêtements, faits de soie, de damas ou de cachemire. Certaines arborent des tenues exotiques venues des îles d’été, parées de bijoux des îles en or massif, et de créoles, ou les tenues d’apparats des femmes Libres, faites de peaux de bêtes, de bijoux d’étains, de colliers aux formes géométriques, et de bagues serties de pierres précieuses. D’autres, dans la pure tradition Maésienne, revêtent la longue robe blanche en soi, serrée sous la poitrine, ‘à la grec’, qui élude les formes corporelles pour stimuler l’imagination, ne laissant voir de leur voluptueuse constitution que la pâleur tendre du sein et de la gorge. Toutes sont habillées de la jeunesse et de la beauté. Quant aux hommes, ils revêtent leurs tenues militaires, ou leurs vêtements d’apparats, dont les couleurs rappellent celle de l’empire et qui sont brodés finement de l’emblème de celui-ci. Tout n’est alors que luxe et beauté.
Les gens du peuple, eux, vivent dans des maisons particulières  faites en pierre de grès, ou dans des immeubles parfois hauts de dix étages, dans lesquels s’entassent des dizaines de familles. Ces immeubles, situés à l’extérieur des cités, sont particulièrement insalubres, et charrient maladies, mauvaises odeurs et cadavres. Des familles entières de mendiants y trouvent refuge et y dévalisent les passants fortunés qui s’y aventurent. C’est le lieu de tous les coupe-gorges où se réfugient d’innombrables assassins et criminels en tout genre mettant en relief l’ambiguïté Maésienne, qui est capable de montrer tant d’éclats, et provoquer tant de pauvreté.


Royaume de Kneol




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Kneol est encore rempli de mythes et de légendes. Dans les entrailles de ces terres remuent encore des vestiges de magie. Kneol est hanté par les temps anciens où le souvenir des ancêtres est puissant et gouverne la société. Nuls villages, nulles villes ou cités n’ignorent le nom de ses ancêtres et ne vénèrent pas leurs souvenirs. Nuls citoyens n’ignorent ses dieux et n’honorent pas leurs noms. Le culte religieux et le respect des valeurs traditionnelles de vertu et d’honneur sont imbibés dans toute la société Kneolienne, lui donnent forme et la structurent autour du cercle familial et de l’allégeance à son seigneur et à son roi.
Ainsi, les citoyens du royaume de Kneol sont très attachés à la hiérarchie sociale et au respect de celle-ci : les nobles le sont de naissance, ainsi que les gens du peuple et les mages. Les échanges entre caste sont très rares, et assez mal vus, bien que depuis une centaine d’année ceux-ci se soient largement répandus.
Pourtant, et c’est une spécificité de ce régime, aucune caste n’a, de fait, plus d’importance qu’une autre. Les nobles, dont fait partie la chevalerie, ont certes des privilèges qui leur donnent le droit de ponctionner des impôts et de rendre la justice sur leur terre ; du reste, ils possèdent le pouvoir militaire et l’appui royal. Ils dirigent politiquement et militairement le pays, et imposent la plupart du temps leurs décisions.
Les mages, quant à eux, organisent le culte religieux et veillent à l’entretien des lieux de célébration de celui-ci. Leur mission est, outre l’étude et l’usage de la magie à des fins aussi militaires que médicinales, de perpétuer les traditions ancestrales et de transmettre les enseignements des dieux. Pour ce faire, ils parcourent le pays deux par deux en prêchant sur la place publique des villages les exploits des dieux, les mythes anciens et la morale qui les sous-tendent. En outre, existe dans chaque ville ou village d’une certaine importance un temple ou un autel, consacré aux dieux et aux anciens, dans lequel vit souvent un mage qui fait office de guérisseur et de sage et qui organise, régulièrement, des offices consacrés au culte des dieux.  Durant ceux-ci, le mage lit quelques mythes et légendes fondatrices des croyances Knéoliennes, puis invoque et prie les dieux en invitant les fidèles à en faire de même avant de les bénir et de les exhorter au respect du culte, à la paix, à l’honnêteté et à la vertu. Ces cérémonies religieuses ont lieu à la tombée de la nuit, à la lueur de flambeaux taillés dans le bois d’un arbre de la forêt des anciens, considérée comme sacrée. Les fidèles se rassemblent en cercle autour du mage, qui porte au front une couronne orné d’améthyste, symbole de divinité, et réputée favoriser les visions. Puis, lorsque le soleil est couché et que plus aucun rayon ne filtre, le dévot se lève et la cérémonie commence. Ainsi se perpétue le culte des anciens et des dieux, qui confère aux mages respect et statut social.
Cependant, il serait faux de croire que les gens du peuple sont écrasés par les nobles et endoctrinés par les mages. Certes la société pèse sur eux d’un poids lourd et constant ; certes ils ne sont légalement pas les plus puissants, les plus riches, ou les plus armés ; ils ne sont pas les plus instruits et ne connaissent ni la stratégie militaire, ni l’astronomie, bien que des rudiments de mathématiques et de sciences leur aient été enseignés ; mais les gens du peuple savent s’en absoudre et passer au-dessus, ou plutôt en dessous si l’on peut dire, des lois de leur pays.
Ils s’organisent en castes de paysans, d’aubergistes ou de maréchaux-ferrants, se regroupent par profession et se protègent les uns les autres. Qui fait un don à un l’autre, qui brade ses talents à un autre en retour d’un service rendu, qui prête son four, son moulin ou son pâturage en retour d’un dîner chaud de volaille et de tranche de pains frais. Et ainsi va la vie, entre les impôts, les services à rendre aux seigneurs ou toutes les professions sont représentées, les travaux aux champs, les services rendus aux voisins, les amours, les murs de glaise surmontés d’un toit de chaume. Les vies des gens du peuple sont aventureuses, misérables, imprévues, mais elle n’est pas écrasée sans pitié.
D’autre part, les gens du peuple ont leurs espaces de liberté où les nobliaux et les rois n’ont que très peu d’accès, où ils ne se rendent pas et ne souhaitent pas se rendre. Ce sont les fêtes de villages qui ont lieux une fois par mois et durant lesquelles tout est permis pourvu qu’on s’amuse ; ce sont les corporations à l’extérieur des cités où se réunissent les paysans et les commerçants, y entreposant ce qui leur appartient, ripaillant et faisant l’amour en tout quiétude. Ces corporations sont situées à quelques lieux d’une ville, d’un village ou d’une cité tout entière et regroupent quelques bâtiments organisés à la convenance de leurs propriétaires. En ces lieux, souvent ignorés du seigneur, se réunissent les gens du peuple qui y font ce qui leur plaît.
La culture Kneolienne se cristallise dans de nombreuses œuvres religieuses, et la construction d’immenses forteresses fortifiées réputées imprenables. Les premières sont des objets du culte, en or ou en argent, à l’effigie des dieux ou des anciens, dont la vocation est de rendre hommage aux divinités, et de mettre en scène visuellement des scènes de légendes, représentant héros et dieux en prises à d’extraordinaires créatures.
D’autres encore sont des statues en pierre, en métal précieux ou en bois, qui ornent les parvis des temples, les toits des châteaux et les autels dédiés aux dieux. Celles-ci, parfois colossal, ont la même fonction religieuse que les objets du culte, à la différence près que nombre de statues sont érigées en l’honneur d’un grand seigneur ou d’un roi, à la faveur d’un acte de bravoure héroïque, ou venant saluer la sagesse d’un monarque.
L’architecture, quant à elle, est massive, colossale. Des murs de pierres crénelées, de lourdes portes à vantaux de fer, des tours rondes ou carrées et de hauts donjons hérissés de piques et de balistes constituent l’architecture principale des châteaux Kneolien, les rendant difficiles à attaquer, et garantissant une protection solide au royaume contre les invasions Maésienne qui n’ont, d’ailleurs, pas pris une citadelle principale de Kneol depuis près de deux cents ans.
A cette architecture de châtelain réservée aux grands seigneurs, aux nobles et aux membres de la famille royale s’ajoutent des demeures plus modestes, construites en pierre et en bois, assez vastes pour accueillir une famille d’une douzaine d’individus et qui logent le reste de la noblesse. Ces demeures ancestrales se transmettent de génération en génération et, si elles n’ont pas la grandeur d’un château, procurent confort et sécurité à ceux qui les habitent. Du reste, ces bâtisses, si grandes soit elles, ont l’avantage d’être particulières et de n’appartenir qu’à une seule famille. En effet, nombres de maisons Kneolienne à colombage et en torchis abritent plusieurs familles qui ont chacun leurs pièces dans laquelle elles vivent, mangent et dorment. Avoir une maison particulière est donc un suprême luxe en ville ; à la campagne, en revanche, chaque famille possède sa ferme, transmise de génération en génération depuis des siècles.


Îles d’été




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Les îles d’été ne connaissent pas les duretés d’une vie faite de famine, de froid, de luttes, ou d’épidémies. Idéalement situées, le climat qui y a court est des plus doux : il n’y fait jamais trop chaud, jamais trop froid et est toujours égal à lui-même. Ses habitants sont semblables à ce climat. Il n’aime pas la guerre qui n’est synonyme que de troubles et de mort, ni les luttes acharnées pour grappiller un peu plus de pouvoir. Non, les îliens n’aiment que la douceur rustique d’une vie passée auprès de la nature à cultiver leur champs de riz, et à commercer avec les nations qui leurs sont favorables.
Naturellement, leur culture s’est portée vers les charmes de la Nature, dédaignant le crissement des armes, la chaleur des forges, et la douleur atroce des combats. D’ailleurs, comment aurait-il pu en être autrement ? Les rivages sont là-bas d’une beauté presque mystique, et les terres y sont accueillantes comme le sein d’une mère. Comment saurait-on donc développer en ces lieux un instinct belliqueux ?
Les femmes portent des bijoux taillés dans le bois, ou des colliers faits de perles de coquillage et de corail. Leur corps est recouvert d’un simple tissu exotique de couleur vive qui laisse leurs épaules et leurs jambes nues, et mettent en valeur leur teint hâlé. Les hommes portent de simples pagnes, ou des vestes  et des tuniques en lin, accompagné d’un foulard noué autour de la tête afin d’essuyer la sueur coulant des têtes pendant le labeur. La plupart d’entre eux vont pieds nus dans les champs, ou sur les barques à fond plat qui leur servent à pêcher. Les chaussures, ou chaussons en tissus précieux et sertis de pierreries, sont l’apanage des riches et des princes.
Les princes, eux, sont vêtus de tuniques de soies, ou d’autres tissus précieux, aux couleurs de leur île. Ils sont parfumés, et portent au front un diadème, emblème de leur pouvoir et de leur force. Rien d’autre ne les distingue de leurs sujets, si ce n’est les gardes qui les accompagnent, et les quelques conseillers qui les suivent lors des grandes occasions.
Ces princes, et les riches marchands des îles vivent dans de somptueux palais faits de bois précieux et de pierres. Les fondations sont, le plus souvent, en roche des îles, pierre grise et d’une incroyable dureté, qui convient parfaitement à la confection de fondation. Le reste du bâtiment est fait de poutres de bois, de panneaux de bambous et de papiers. L’air pénètre dans ces bâtisses comme bon lui semble, et agrémente la vie des princes et des riches marchands de la douceur des vents des îles.
Le peuple, lui, habite dans des maisons aux poutres de bois recouvertes de torchis, et surmontées d’un toit de paille. Parfois, seul des huttes de paille et de terre procurent aux plus pauvres un toit pour passer des nuits qui sont, de toute façon douce et agréable. Des feux publics sont souvent installés au centre des villes et villages importants des îles autour desquels ont lieux d’innombrables fêtes et danses qui agrémentent la vie des îliens toute l’année.
L’art îlien, outre la diplomatie, est l’art de tailler le bois. Objet du quotidien, vase, pot, sculpture en ébène, couvert, vaisselle, navire, aucun objet n’a pu résister à l’habileté des îliens à tailler le bois qui peuplent leurs îles et qui est le principal matériau utilisé par les habitants des îles. De nombreux sculpteurs de bois œuvrent un peu partout sur les îles d’été, accomplissant des œuvres aussi bien pour les plus démunis que pour les princes et les monarques des autres continents. Le Royaume de Kneol commande tout particulièrement nombre de sculpture aux artisans îliens et forment une grande part de leur clientèle.


Daleen






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Les Daleens sont peu nombreux, et n'ont plus de civilisation à proprement parler, il est donc difficile de disserter longuement sur leurs us et coutumes, car très peu de choses sont connues sur leur mode de vie. On sait d'eux qu'ils aiment les beaux objets, l'artisanat raffinée et précieux, les armes et les armures sculptés, et forgés dans des métaux rares. On sait qu'ils aiment la poésie et la musique et qu'ils leur arrivaient parfois de jouter en vers entre eux, au temps des dieux. Leur civilisation était réputée être particulièrement avancée technologiquement, et être d'un raffinement et d'un luxe sans égal, même dans les contrées les plus riches de Maésie. Leurs cités étaient gigantesques, et taillées dans des blocs de pierre colossales et inexpugnable pour de simples mortels; les formes des monuments étaient fantastiques, dit-on, et défiaient l'entendement. Tout n'était qu'ordre et beauté, trésor d'imagination, de magie et de génie artistique.
Voilà ce que l'on pense savoir de leur civilisation. Aujourd'hui, les Daleens empruntent au règne humain les éléments de sa future puissance, et songent, errant de contrées en contrées, à leurs futurs pouvoirs


Peuple Naratorïa




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Les Naratorïas sont un peuple encore très primitif, ce qui ne signifie pas qu'ils sont moins intelligents, ou que leur culture est inférieure à celle des autres peuples. Simplement, ils sont encore proches de l'origine du monde et ne se sont pas détachés de leurs visions symboliques de celui-ci. Pourtant, les croyances sont particulièrement complexes et évoluées. En témoignent le concept de 'Vaenan' qui désigne tout à la fois l'univers en tant que tout et en tant qu'individualité particulière interagissant les unes avec les autres et dont toutes les autres concourraient à l'union d'un tout sacré auquel chacun, même par son rejet, participait activement.
L'art Naratorïa est principalement religieux. Ils sculptent des sortes de totem à l'effigie de leurs ancêtres, ou des masques de loups, de lynx ou d'esprits sauvages. Un morceau de bois taillé grossièrement en forme de museau, ou surmonté des fines oreilles de lynx et percé de yeux en amande suffit à représenter l'animal. Les Nartorïas revêtent ces masques grâces à des lanières de cuir bouillis, ainsi que des peaux de bêtes sauvages correspondant à leur masques. Alors, ils dansent lors de cérémonies religieuses, et prennent ainsi, pensent-ils, les propriétés des animaux dont ils portent les représentations. Ils pensent ainsi favoriser leur chance à la chasse et porter la force des animaux en eux. C'est une manière de s'approprier leurs capacités de chasseur sauvages, efficaces et discrets.
Outre cet art religieux, existe un art plus social: l'art des parfums, des vêtements, des apparences. Les femmes se parent de bijoux taillés dans le bois, et arborent des pierres précieuses à leur cou, afin de paraître plus séduisante aux yeux des hommes. Elles maquillent les yeux avec de l'encre noire fabriquée à partir de feuille d'ébène, et ornent leurs vêtements et les chevelures de plumes colorées et de fleurs sauvages. Les hommes, eux, portent au cou des colliers de bronze, et aux poignets de bracelets de cristaux, d'or et d'argent; leurs armes sont gravées de symboles mystiques et de figures grossières représentant des animaux ou des esprits, censés les protéger des dangers de la Nature et des autres peuples.

Enfin, l'art Naratorïa est architectural. Ils construisent des huttes en bois tressées et en chaumes à l'intérieur desquelles sont installés de ravissants lits sculptés, ainsi qu'un foyer, des nattes et des sculptures. De larges constructions en bois, surmontées d'un toit de tuiles vernies, font office de temple. On y accède par une volée de marche surmontée par une rampe aux balustres torsadées et sculptées. Les murs, en bois, sont coulissants. Le narthex est précédé de vases peints à l'effigie de leurs ancêtres et, à l'intérieur, surmontant une courte étage, trône un autel fait de bois massif, sur lequel sont exposées des représentations de Vaenan. Là s'accomplissent les rituels religieux, et là aussi se réunit le peuple Naratorïa avant de festoyer ou de partir en guerre, lorsque le temps est joyeux, et que l'air est rempli d'ardeurs formidables et de rumeurs splendides.


Sirènes




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Les sirènes forment un peuple mythique. L'évocation seule de leur nom fait frémir les oreilles, papillonner les esprits, et s'emballer l'imagination. On évoque souvent leur beauté surnaturelle, leurs chants envoûteurs, et la fascination morbide qu'elles exercent sur certains. Pourtant, les sirènes sont avant tout un peuple d'êtres-vivants organisés en une société prospère et féconde aux traditions séculaires.

Les Sirènes sont un peuple libre. Elles ne vivent pas dans d'immenses cités construites avec talents et selon des codes architecturaux complexes; leurs villages sont d'humbles demeures faites de roches marines, de coraux, et parfois d'écorces d'arbres séchées. Ces habitations sont décorées de sculptures faites d'émail, d'objets quotidiens peints ou taillés de manière à représenter un coquillage, un visage, un œil, ou un objet imaginaire. Elles n'y font que dormir et manger. Le reste de leur temps est passé  sur les plages, dans les bois environnant leurs îles, ou dans les courants marins qui les emportent parfois si loin qu'elles aperçoivent les bords de Kneol, ou les plages de Maésie. Certaines Sirènes vont vivre d'aventure et de luxure là-bas, bien qu'elles soient rares.
Leur art est brut. Il est constitué de colliers de coquillages sculptés, de bracelets de cristaux marins, de cheveux tressés à l'aide de lianes d'algues séchées et traitées à l'aide d'huile, ainsi que de vêtements souples et soyeux. Chez elle, l'idée de l'esthétique est intimement liée à celle de beauté naturelle et d'utilité quotidienne. Un peigne en os, taillé patiemment et décoré de volutes ou d'arabesques fines à l'aide d'un simple burin suffit à orner leur cheveux et à provoquer une intense émotion artistique, de même que les inscriptions mystérieuses tracées à l'encre de couleur sur les rochers de leurs îles et qui offrent un spectacle fascinant d'interaction visuelle et de couleur pour ceux qui n'en ont pas l'habitude. L'esprit des sirènes s'empare de tous les éléments qui les entourent, sable, eau claire, algues, vêtements ou peintures, et en font quelque chose qui leur est propre et qui représente une partie de leur âme; et elles nomment cela art.

Les jours de pleine lune, le peuple des Sirènes se rassemble sur les plages de leurs îles et chantent des litanies anciennes pleines de magie, à la lueur de feux dressés là pour adorer la création. Les Sirènes croient en effet que, lors de la pleine lune, tous les esprits de la Nature se regroupent et doivent communier les uns avec les autres. C'est pourquoi elles chantent elles aussi, puis dansent, afin d'insuffler au monde leur savoir et leur force, ainsi que de communiquer leur adoration envers lui, et leur dévotion éternelle.
En outre, les Sirènes ont un rapport au corps et à la Nature profondément décomplexé. Leur société ne se détourne pas lorsqu'une femme présente sa poitrine frémissante au soleil et la laisse, aspergée d'eau et de lumière, au regard de tout un chacun; la nudité ne les étonne pas et, au contraire, les émeut. Au contraire, elle en admire la beauté, en approuve la tendre mollesse, la blancheur maladive ou le hâle léger, et rend au corps féminin le plus beau des hommages.
Il est fréquent, en effet, que deux sirènes, attirées l'une envers l'autre par des puissants sentiments, s'unissent l'une à l'autre dans la chaleur des lagons de leur archipel, ou à l'abri d'une petite crique, protégé du vent et des regards indiscrets par les replis des roches et par la végétation touffue qui entoure souvent ses endroits. Il arrive aussi que des sirènes s'entichent de beaux marins, qu'elles séduisent grâce à leur chant et à leurs longs cheveux plus soyeux que la soie qui semblent presque irréels lorsque, submergés de lumière et ployés par le vent, ils se déploient en corolle fantastique sur les visages rosis par l'amour. Alors elles s'accouplent avec le marin dont elles se sont éprises et le laissent respirer le parfum salé de leur peau, et caresser leur nuque et leur cou de baisers. Ainsi les sirènes se reproduisent-elles et perpétuent-elles leur race. Nul ne sait ce qu'il advient de leurs compagnons. Certains disent qu'ils sont cruellement noyés. D'autres qu'elle leurs donnent un philtre d'oubli, et les renvoient sur la mer loin d'elles et de leur progéniture.
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Moeurs et coutumes

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